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dimanche 11 mars 2012

Les autorités rappellent les anciens militaires à l’ordre

Le président Michel Martelly a adopté des mesures pour appeler les anciens militaires armés et occupant d’anciens sites militaires appartenant à l’État haïtien à se conformer aux prescrits légaux de la République, informe le secrétariat général de la présidence. Il est désormais formellement interdit « à ces individus (anciens militaires) de circuler en treillis militaires et armés », rapporte un document daté du 3 mars acheminé à AlterPresse. Celui-ci fait état des conclusions d’une rencontre entre la présidence haïtienne, des représentants de la commission de justice du Parlement haïtien et du Conseil supérieur de la Police nationale haïtienne (Cspnh). Des anciens militaires, membres de l’ancienne armée d’Haïti (Fad’h) dissoute par l’ex président Jean Bertrand Aristide en 1995, occupent depuis plus d’un mois des espaces appartenant à l’État haïtien et qui servaient de bases aux forces armées d’Haïti. Parmi ces groupes, on note aussi la présence de beaucoup de jeunes qui, apparemment n’ont pu faire partie de l’ancienne armée du fait de leur age. Des représentants de la primature, du Ministère de la justice et de la sécurité publique (Mjsp) et du Ministère de l’intérieur, des collectivités territoriales et de la défense nationale (Mictdn) devront rencontrer les anciens militaires responsables de chacun de ces espaces pour recueillir leurs doléances et leur faire l’injonction de déguerpir. S’ils refusent de coopérer il sera adopté des mesures proportionnelles à leur attitude, suivant le même document qui informe que « faute par eux de ce faire, il sera pris telles dispositions que de droit ». Les représentants des autorités auront également pour charge de vérifier l’évolution du processus d’indemnisation des militaires et de dresser un bilan des travaux réalisés, par le Bureau des militaires démobilisés (Bmd). Ce bureau créé en octobre 2004 a pour tache de gérer les affaires de tous les militaires haïtiens démobilisés. Il fonctionne sous la tutelle du conseil supérieure de la justice. Une restructuration dudit bureau fait partie des travaux à réaliser par les délégués chargés d’assurer le suivi du dossier. alter presse

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